Avec la femme de l’ambassadeur

La femme de l’ambassadeur Glénat occupait un immense atelier de peinture sur la rive gauche. Son mari, toujours en mission à l’extérieur de Paris, lui avait fait cadeau de cet endroit afin qu’elle puisse y peindre tout à son aise. De mon appartement, j’avais une vue parfaite de toute la superficie de l’atelier, lequel était percé d’immenses fenêtres ouvrant sur la cour intérieure afin que la lumière du jour y pénètre.

C’est par hasard que je me suis soudain intéressé à madame Glénat. Je la croisais souvent chez les marchands ou dans les cafés, je la saluais sans plus. Son oeuvre était des plus intéressante, elle peignait des nus masculins dans d’odieuses postures. J’ai pensé un jour m’offrir comme modèle mais je n’en n’avais jamais vu chez elle. Dans le monde, elle avait la réputation d’une femme froide et hautaine qui ne fréquentait personne.

J’avais surpris madame Glénat circuler en tenue d’Ève un soir. Dans son atelier, illuminé par une dizaine de candélabres chargés de bougies, les jeux d’ombres apportaient à son corps une dimension féerique. Ne pouvant résister à la magie de ce spectacle, j’avais approché un siège et toute la nuit j’avais observé les moindres mouvements de cette femme extraordinaire. À cette distance pourtant, je ne pouvais que deviner ses gestes et ses formes et je convins de me munir d’un équipement plus adéquat dès l’ouverture des magasins. La lunette télescopique dont je fis l’acquisition, me permit bientôt de focaliser les plus petits objets dans l’atelier de madame Glénat, ce qui augurait du mieux.

Deux jours plus tard, quand j’épiai le peintre, je pus la détailler entièrement. Elle était certes jolie mais pas d’une beauté qu’on remarque. Ses cheveux roux, coupés au carré, conféraient à son visage quelque air sérieux. Ses beaux yeux bleu foncé exprimaient une méfiance permanente que contredisait un sourire angélique. Elle ne devait pas faire plus d’un mètre cinquante-cinq, n’était ni maigrelette, ni dodue quoique son visage donnait l’impression d’être rond. Il devait être autour de minuit lorsqu’elle daigna enfin se dévêtir aux lueurs des candélabres. J’étais stupéfait de sa prestance. Elle avait ouvert et rejeté son peignoir d’une mimique théâtrale. Elle était royale !

Je la vis prendre alors un pot d’une crème blanchâtre dont elle s’enduisit tout le corps, prenant des soins langoureux dans l’application de cette pommade. Elle semblait en retirer un plaisir incroyable car je pouvais discerner ses traits se détendre et un magnifique sourire de soulagement se dessiner sur ses lèvres. Ses mains parcouraient son corps avec habitude, titillant les pointes de ses seins, de toutes petites pointes dont le rose se distinguait à peine du reste de ce charmant fruit blanc. Elle frictionnait, pétrissait ses jolies fesses rondes, ses hanches un peu larges et se penchait agréablement pour rejoindre les pieds, ce qui m’offrait une vue affolante sur ses parties intimes. La délicieuse petite pastille nichée entre ses fesses me fit bander. J’étais franchement excité par mon obscène curiosité, le vilain voyeur en moi s’éclatait. Je décidai de me mettre à poil, j’en avais une pressante envie. La rousse petite madame Glénat continua ainsi à se cajoler tandis que j’éprouvais la fantaisie de poser les même gestes qu’elle, me touchant selon le même itinéraire, écrasant mes mamelons brutalement entre mon pouce et mon index, y enfonçant même les ongles tant cette simultanéité me rendait dingue. Quand ses doigts allaient écarter les lèvres de sa jolie chatte, je torturais le bout de ma queue en imaginant qu’une fente comme la sienne me traversait et que j’y enfournais mes doigts, que je les noyais de mon foutre féminin. Comme je m’échauffais à l’idée d’être cette femme ! Je voyais clairement le fin duvet blond couvrant à peine son pubis et ses doigts, ses doigts fins et délicats qui fouillaient habilement les replis de sa vulve, ses doigts que je voyais luirent de cyprine. Elle mouillait madame Glénat, comme elle mouillait la douce et méfiante madame Glénat, livrée à son propre désir, abandonnée à ses propres câlineries. Et je mouillais aussi, le chibre bien en main, grisé de suivre la chorégraphie de ma victime, toujours sous l’impression de ma chatte imaginaire, je me frottais au rythme où elle enchaînait le va-et-vient de sa masturbation.

Se lassant de ses mains, elle se dirigea vers un grand bahut duquel elle sortit une sorte de besace de cuir renfermant des objets pour le moins fascinants. La première chose qu’elle utilisa fut un menu doigt de caoutchouc qui semblait vibrer. Elle le plaqua sur ses aréoles pendant que ses …

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